Et si votre vie n'était qu'un jeu vidéo ? 3 indices troublants qui affolent les scientifiques
Avez-vous déjà eu cette impression fugace que le monde autour de vous sonnait "faux" ? Un peu comme un décor de théâtre vu de trop près, ou un rêve dont vous seriez sur le point de vous réveiller ?
Pendant longtemps, cette pensée était réservée aux philosophes un peu perchés ou aux fans de science-fiction. Mais depuis quelques années, quelque chose a changé. Ce ne sont plus des scénaristes d'Hollywood qui en parlent, mais des physiciens, des cosmologistes et des milliardaires de la Tech.
Elon Musk a déclaré publiquement qu'il y a "une chance sur des milliards" que nous vivions dans la réalité de base. Neil deGrasse Tyson, l'astrophysicien superstar, estime la probabilité à 50/50.
Mais sur quoi se basent-ils ? Voici trois arguments scientifiques troublants qui suggèrent que notre univers pourrait bien être une simulation informatique géante.
1. L'univers a une résolution minimale (Les Pixels)
Si vous regardez une photo numérique et que vous zoomez indéfiniment, vous finissez par voir des carrés : les pixels. L'image n'est pas continue, elle est discrète.
Les physiciens ont découvert que notre univers fonctionne exactement de la même manière. On ne peut pas diviser la matière à l'infini. Il existe une taille minimale, une limite absolue en dessous de laquelle l'espace n'a plus de sens : on l'appelle la Longueur de Planck.
Pour les partisans de la théorie de la simulation, cette limite ressemble furieusement à une "grille" de résolution. Notre univers ne serait pas lisse, mais "pixelisé", exactement comme le ferait un ordinateur pour économiser de la mémoire vive.
2. La vitesse de la lumière : un problème de processeur ?
Pourquoi existe-t-il une limite de vitesse dans l'univers ? Pourquoi la lumière voyage-t-elle à 299 792 km/s et pas plus vite ? Dans un monde purement physique, sans contraintes, une accélération infinie devrait être possible.
En informatique, la réponse est simple : c'est la vitesse du processeur. Un ordinateur ne peut pas traiter l'information instantanément. Il y a une latence, un délai de transmission de l'information d'un point A à un point B.
La vitesse de la lumière serait, selon cette hypothèse, la vitesse maximale à laquelle le "serveur" qui héberge notre réalité est capable de rafraîchir les informations. Si nous essayions d'aller plus vite, nous ferions planter le système.
3. La réalité n'existe que quand on la regarde
C'est sans doute l'argument le plus fort, issu de la physique quantique. L'expérience des fentes de Young a prouvé un fait ahurissant : les particules de matière (comme les électrons) se comportent différemment selon qu'on les observe ou non.
- Non observé : L'électron est une onde floue, une probabilité.
- Observé : L'électron devient une particule solide, un point précis.
Cela rappelle une technique bien connue des développeurs de jeux vidéo : l'optimisation (ou Frustum Culling). Pour ne pas faire surchauffer la console, le moteur du jeu ne calcule et n'affiche le monde que là où le joueur regarde. Ce qui est derrière votre dos n'existe pas tant que vous ne vous retournez pas.
Notre univers semble utiliser la même astuce d'économie d'énergie : il ne matérialise la réalité que lorsqu'une conscience la regarde.
Conclusion : Bug ou fonctionnalité ?
Accepter l'idée que nous pourrions être des avatars dans une simulation ultra-sophistiquée donne le vertige. Cela remet en question la nature de notre existence, de nos sentiments et de notre destin.
S'agit-il d'une expérience scientifique d'une civilisation avancée ? D'un jeu ? Ou simplement d'une mauvaise interprétation de nos lois physiques ? Quoi qu'il en soit, la prochaine fois que vous aurez une impression de "déjà-vu", demandez-vous si ce n'est pas simplement le système qui lag...
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